DONNERSTAG - 12 Mai 2016 - 21h30 - Schloss Leuk
FREITAG - 13 Mai 2016 - 10h - Schulaufführung/Schloss Leuk

USHBA ET TETNULD

 

 

PROGRAMME

 

NICOLAS VERIN
Ushba et Tetnuld
opéra multimédia pour cinq personnages,
3 chanteurs, électroacoustique, et projections vidéo multiécrans
Commande et création enregistrée par Radio France, 2014
Version concert - pour trois chanteurs,
musique électronique et projections vidéo

Französisch mit deutschen Untertiteln

 

SCOLAIRES

13 Mai 2016
09h30, Schloss Leuk - Einführung für Schüler
10h00, Schloss Leuk - Schulaufführung

 

COMMENTAIRE

Une légende svane dit qu’un jeune homme et une jeune femme s’aimaient et qu’ils furent transformés en montagnes dans le Haut-Caucase. Un voyageur — celui que nous sommes tous en réalité — a connaissance de cette légende et se retrouve bientôt saisi du besoin d’en savoir plus sur cette histoire. Les images et la musique qu’il trouve dans ces contrées où la tradition est encore vive -cérémonies, chants de travail- se confrontent à la mutation mondialiste, numérique et technologique que le voyageur ressent vivement. La composition pour électronique et voix souligne la mixité des impressions éprouvées et les perturbations engendrées par ces bouleversements. Aux chants filmés du fameux groupe Riho répondent sur scène les voix des trois chanteurs contemporains dont les chants tantôt tristes, passionnés ou pleins d’allant, revisitent les tonalités des chants traditionnels géorgiens dans un décalage rythmique ou mélodique. Le traditionnel est incorporé, traversé et non pas oublié et une nouvelle modernité se crée. Kote Kubaneishvili, le poète de Tbilissi, aura le dernier mot, chanté, bien entendu ! Cette oeuvre vise à rendre un hommage et un témoignage de ce pays singulier, la Géorgie ; elle voudrait partager l’idée que la lutte pour la survie d'une culture particulière est aussi celle de la richesse de toutes nos différences.

"Aujourd’hui, les techniques en musique électronique et en vidéo se rejoignent et j’ai voulu utiliser ce formidable potentiel pour que les spectateurs éprouvent l’espace intérieur virtuel d’un voyageur. Nous sommes dans un laboratoire de mémoire, au coeur d’un dispositif intimiste où sont présentés les fragments d’un voyage : nous partons en Géorgie du Caucase, vers les plus hauts sommets de Svanétie, une région encore sauvage, avec sa langue et ses coutumes propres. C’est un endroit entre Europe et Asie, entre tradition et modernité. Un lieu limite. Le voyageur a entendu parler d’une légende incertaine qui absorbe son attention et sert à de support à sa quête, à son errance. Deux montagnes particulières de cette région, Ushba et Tetnuld, personnifient deux jeunes svanes appartenant à des clans opposés par une vendetta. Ils seraient tombés amoureux l'un de l'autre et auraient été transformés en montagnes par leurs parents. Ils auraient toutefois réussi à se faire face, afin de pouvoir se regarder durant l'éternité, même si leurs parents se sont fait nuages pour les gêner. Dans cette aventure, le méchant ogre des montagnes, le dévi Bakh-Bakh, menace les amoureux et plus généralement les hommes, comme le veut la tradition. Le spectacle est prétexte à s’ouvrir au temps et à laisser se déployer la confrontation des archaïsmes à une idée de ce qui serait la modernité. En construisant avec de l’image travaillée artistiquement et du documentaire brut, avec de la musique électronique et du chant traditionnel, le voyageur envoie au spectateur des signes de son dépaysement, de sa recherche de ce qui fait l’humain dans sa singularité et son appartenance sociétale dans le monde de la mondialisation. Le contraste créé entre l’expression abstraite et le réalisme documentaire offre une prise à rendre la complexité de mes émotions qui convient à ma perception de la réalité au présent, dans sa fragmentation, sa myriade d’images, de sons, de mots, mosaïque d’impressions et de silences. Articulée autour de la polyphonie, déployée dans tous les sens possibles, la musique incorpore des éléments de musique géorgienne. La vidéo, projetée sur un large écran, est quasiment omni-présente. Les images sont traitées par Thibault Walter en étroite association avec la musique et sont projetées plein cadre (notamment pour les séquences tournées par Robert Cahen) ou en une polyphonie d'images plus petites. Il s’agit de faire éprouver un flux de conscience au voyageur contemporain que nous sommes aussi chacun de nous, dans notre monde intérieur. Mon oeuvre vise à rendre un hommage et un témoignage de ce pays singulier, la Géorgie. Je voudrais partager l’idée que la lutte pour la survie d'une culture particulière est aussi celle de la richesse de toutes nos différences." Nicolas Vérin

 

PARTICIPANTS

Nicolas Vérin, conception, composition
Nicolas et Dominique Vérin, textes originaux et adaptations de poèmes
géorgiens de Kote Kubaneishvili, Nicoloz Baratachvili, Shota Rustaveli
Robert Cahen, images, séquences vidéos montées
Thibault Walter, traitements vidéos en direct
Thierry Maury, montage vidéo
Roula Safar, mezzo-soprano
Javier Hagen, ténor/contre-ténor
Yaxiang Lu, baryton

 

SUPPORTS

Co-production
Césaré
CNCM de Reims (producteur délégué)
Opéra de Reims
INA-GRM
Radio-France

Avec l'aide
du DICRéAM
et de CultureFrance

Création de la version concert grâce à l'aide
de Jaugette - Manoir des Arts et
de la DRAC Centre


 

Nicolas Vérin. Bien qu'ancré dans la musique électroacoustique et son approche basée sur le son plutôt que la note, il écrit de nombreuses pièces instrumentales et mixtes. Son travail se fonde sur le geste musical, la vie et la morphologie du son. Sa musique, jouée dans de nombreux concerts et festivals, est publiée chez Jobert et Dhalmann et plusieurs de ses oeuvres sont
disponibles en CD. Études musicales en composition électro-acoustique au Conservatoire de Paris avec Pierre Schaeffer et Guy
Reibel, puis à l'Université de Californie à San Diego, où il se perfectionne notamment avec Roger Reynolds, Joji Yuasa, Jean-Charles François... De retour en France, il a travaillé avec Pierre Henry en 1985, qui l’a ensuite invité à faire une œuvre dans son
studio. Il rejoint en 1989 l'équipe de création de l'IRCAM, où il participe à l'élaboration de plusieurs œuvres. Depuis 1991, Nicolas Vérin se partage entre son propre travail de composition et l'enseignement de la musique électroacoustique au Conservatoire de Chalon-sur-Saône, et depuis 2002 de l’électroacoustique et la composition à celui d’Evry. Il a fondé, avec les compositrices Christine Groult et Jacqueline Ozanne, puis avec Patrick Lenfant, le studio Ligys, et après sa dissolution, l’association Impulsion. Il
pratique l'improvisation notamment avec Louis Sclavis. Nicolas Vérin a obtenu des commandes de l'État, de Radio-France, de l'INA-GRM et de plusieurs festivals. Il a été compositeur en résidence en région Midi-Pyrénées et lauréat en 2001 et en 2010 de la Villa Médicis hors les murs et a obtenu en 2013 une bourse Fulbright pour composer une oeuvre pour violon, électronique et vidéo.

http://www.nicolasverin.com/

 

Robert Cahen, né en 1945 à Valence, est un compositeur de musique contemporaine et un vidéaste français. C'est un pionnier de l'art vidéo et de l'utilisation de l'électronique dans l'art et le traitement des images. Robert Cahen suit, entre 1969 et 1971, une formation au Groupe de recherches musicales (GRM) de l'ORTF. Il devient un membre actif du GRM en 1971, après l'obtention du diplôme du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sous la direction de Pierre Schaeffer, directeur du Service de la recherche de la RTF, qui l'intègre dans son équipe en tant que chercheur. Robert Cahen pratique également, alors, la photographie et utilise un nouveau média, la vidéo. Il se rend rapidement compte qu'on peut manipuler, grâce à ce support, les images comme les sons. De plus, sa formation dans le champ de la musique concrète et électroacoustique lui facilite les choses. Après avoir réalisé un premier film en 16 millimètres, Portrait de Famille (1971), où il prend ses distances avec son père spirituel, Pierre Shaeffer, il débute, avec L'Invitation au voyage (1973), une carrière d'artiste vidéo. Entre 1973 et 1976, il est responsable de recherche de la vidéo expérimentale à l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Puis en 1983, la vidéo "Juste le temps". Un coffret contenant une partie importante de la production de Robert Cahen est sorti en 2011. Un CD avec ses premières compositions musicales s’y trouve inclus1. « L’école schaefferienne m’a donné le sens de l’expérimentation. De cet enseignement s’est dégagée l’idée force qu’on pouvait prendre les machines à contresens de ce qu’elles pouvaient nous offrir. Pierre Schaeffer disait qu’il ne faut pas demander à la machine uniquement ce qu’elle peut nous donner, mais l’obliger à faire des “trouvailles” en la “violentant”, en lui demandant des choses qu’elle ne saurait, en principe, pas faire. On pouvait commencer à penser, créer, réaliser, à partir, justement de cette trouvaille […] C’était quand même la “préhistoire” de la vidéo. La vidéo permettait de voir, tout de suite, l’effet du geste. Pierre Schaeffer aimait à rappeler cette petite phrase que Picasso citait souvent : “ Je trouve d’abord, je cherche ensuite ”. Moi aussi, je cherche, jusqu’à ce que je trouve. Les résultats deviennent, après, au montage, la matière première de l’œuvre que je construis. » Robert Cahen a réalisé de nombreux courts métrages pour le cinéma et la télévision, ainsi que des vidéos produites par l'INA, FR3, le Centre Pompidou, le Centre National des Arts Plastiques et des producteurs privés. Aujourd'hui, les œuvres de Robert Cahen sont présentes dans de nombreuses collections publiques en France et à l'étranger et ont reçu de nombreux prix lors de festivals. C'est un des artistes français les plus exposés à l'étranger. En 1992, il est lauréat de la Villa Médicis hors les murs et, en 1995, il réalise une installation permanente à Euralille, France (commande de la ville de Lille). Sa première exposition d'Installations vidéo, Robert Cahen s'installe a lieu en 1997 au Frac (Fonds régional d'art contemporain) Alsace et, en 2010, Le Jeu de Paume, à Paris, a accueilli une importante rétrospective de ses films et vidéos. Le travail critique de référence sur l'œuvre de Robert Cahen reste, encore aujourd'hui, celui de Sandra Lischi », Il respiro del Tempo, Cinema e video di Robert Cahen, Edizione ETS, Pise (Italie).

http://on1.zkm.de/zkm/stories/storyReader$7313

 

Née au Liban, Roula Safar a grandi dans la musique et la poésie. Au moment de l’adolescence, la guerre et l’exil, l’arrachent brutalement à son pays natal. Elle effectue ses études musicales tout d’abord à Beyrouth puis à Paris: instrumentales (piano, flûte traversière, guitare classique), universitaires (licence en musicologie) et vocales: Premier prix de chant (CNR de Boulogne avec L. Mazeron) et auprès de N. Fallien. Pendant sa formation J. Canetti produit ses premiers enregistrements. Mezzo soprano à la voix colorée et profonde, Roula Safar interprète Ramiro (Finta Giardiniera), Siebel (Faust), La Messagère (Orfeo), Didon et la Magicienne (Didon et Enée), ainsi que de nombreux autres rôles sous la direction de Calmelet, Cochereau, Colemann, Ferro, Malgoire, Parmentier, Abassi, notamment à la Salle Pleyel, au Théâtre du Châtelet.​ Dans le domaine de la musique contemporaine, elle interprète le rôle de Céleste, dans Temboctou, de F.-B. Mâche ; elle crée celui de la Femme du tailleur, dans l’opéra GO-gol, de M. Levinas (mis en scène par D. Mesguich) au festival Musica et à l’opéra de Montpellier; elle est la voix de la Cantatrice, dans Euphonia, de M. Levinas, avec les solistes de l’Orchestre de Paris, à la Comédie-Française. Elle participe à la création de La leçon de musique de A. Markeas. Roula Safar chante aussi des œuvres de G. Aperghis, L. Berio, F.-B. Mâche. Elle crée De Nuit de B. Jolas, les Aragon de M. Levinas, Femmes et Piranhas, de F. Baschet, Meditatio I et II et Ficus Vitis de K. Haddad, Salam-Shalom, de H. Larbi, en tournée européenne, à l’IRCAM, à la Cité de la musique, à Radio-France, au festival Présences, au festival Why Note, au festival 38° Rugissants, au festival Octobre en Normandie, au festival Rainy Days à la Philharmonie Luxembourg. Elle a enregistré, en mars 2004, Circles, de Berio, pour FR3, avec l’ensemble Itinéraire. Elle se produit ​sous la direction de Davin, Denève, Foster, My, Roullier, Rophé, Valade, Larbi, avec, notamment, les ensembles Itinéraire, Musiques Nouvelles, Contrechamps, Fa, 2e2m, l’Orchestre pour la Paix. Elle chante au sein de l’ensemble instrumental, Aramea qui a déjà été invité notamment par les Nations Unies à Genève au palais des Nations, par le Centre Mondial pour la Paix à Verdun, par le Sénat, l’Unesco… Elle donne des récitals de Lieder et de mélodies et chante dans des oratorios. Roula Safar participe à divers enregistrements d’oratorios tels que les Œuvres sacrées, de B. Jumentier, la cantate Jésus es-tu là, de M. Landowski, Elias de Mendelssohn, Der Rose Pilgerfahrt de Schumann, Ruth de César Franck ainsi que d’œuvres contemporaines telles que les Aragon de M. Levinas (CD : Musique de Chambre, récompensé d’un « Choc de la musique 2001 »), Ce n'est qu'un rêve de Jean-Louis Dhermy, Amal waqti de Thierry Machuel (cd « Anthologie »). Roula Safar participe à de nombreux spectacles littéraires et musicaux notamment à la Bibliothèque de l’Arsenal autour de Georges Sand ou Julie Lespinasse mises en scène par M. Gyparaki. Lors du festival Les 38ème Rugissants, elle crée Trans Baroque Express avec Les musiciens du Louvre autour de Nicolas Bouvier - conception et direction de M.Giardelli. En mars 2009, elle a conçu et interprété à Paris , le programme : Jean Richepin, de la mélodie à la chanson et en septembre 2011, Paul Valéry-d’un siècle à l’autre. Ses concerts sont présentés dans de nombreux festivals en France, régulièrement invitée par le festival Voix Vives de Sète, le festival d’Annecy, le Printemps des poètes etc…

http://roulasafar.wix.com/roulasafar

 

Yaxiang Lu. Yaxiang LU entreprend en Chine ses études de musique. Il obtient une licence de musicologie à l'université normale de Nankin. Il étudie le chant et commence à se produire en concert et récital. En France, où il vient poursuivre ses études de chant, il est élève de Blandine de Saint-Sauveur puis d'Anne Constantin au CRR de Boulogne-Billancourt. Il est actuellement dans la classe de Nicholas Isherwood au CNSMD de Lyon. Yaxiang Lu a participé à de nombreux concerts et spectacles notamment Voix sur Berges, Orfeo ed Euridice, The King and I (théâtre du Châtelet), Le Barbier de Séville (rôle de Bartolo) les Dialogues des Carmélites (rôle du Marquis de la Force). On a pu l'entendre récemment en tant que baryton solo dans le Magnificat de C.P.E. Bach (production du CNSM de Lyon).

 

Thibault Walter. Musicien de formation (Conservatoire de Paris en acoustique, analyse, esthétique et improvisation), il travaille avec des cinéastes expérimentaux (Sébastien Ronceray, Dominik Lange) comme musicien puis crée plusieurs court-métrages (diffusés notamment au festival des cinémas différents), en super-8, 16mm ou vidéo. Il se tourne ensuite vers la performance improvisée, notamment avec l’ensemble Diffraction (avec Wilfried Wendling) : spectacles mêlant théâtre, vidéo, électronique et piano. Il se spécialise alors de plus en plus dans l'improvisation libre (avec Lê Quan Ninh, Hélène Breschand, Marc Baron, Pablo Cueco et Mirtha Pozzi en tant que pianiste, joueur d’électronique ou vidéaste) et la programmation informatique : à ce titre il participe à divers projets pédagogiques (à l'IRCAM ou à l'université de Montbéliard). Il a conçu la vidéo du spectacle Territoires de l'âme de Jonathan Pontier. Il travaille aussi avec la danse (Sidonie Rochon), le théâtre (Hedi Tillette de Clermont-Tonnerre), le jazz (en tant que vidéaste avec le Brice Martin Quartet).

 

Both tenor and countertenor, JAVIER HAGEN is one of the most surprising classical singers of his generation. With an exceptional 4 octave vocal range, he has premiered more than 200 oeuvres at prestigious contemporary music festivals all over the world collaborating with some of the most distinguished 20th and 21st century composers such as Aribert Reimann, Mauricio Kagel, Pierre Mariétan, Peter Eötvös, Guo Wenjing, Stefano Gervasoni, with leading concrete poetry and constructive art artists such as Eugen Gomringer, Mauricio Rosenmann, Rolf Schroeter, Günther Uecker as well as with young aspiring composers. Javier Hagen was born in Barcelona, Spain and raised between 6 languages in Valais, Switzerland and the Mediterranean. Composition under the tutelage of Heiner Goebbels and Wolfgang Rihm, vocal training as a tenor and countertenor under Roland Hermann, Alain Billard and Nicolai Gedda, Lied with Irwin Gage, Hartmut Höll and Ernst Haefliger, ancient music with Karel van Steenhoven and Kees Boeke. Guest at festivals for new and early music in Donaueschingen, Strasbourg, Karlsruhe, Zurich, Lucerne, Geneva, Prague, Bologna, Milan, Amsterdam, Paris, New York, Hong Kong, Shanghai, Moscow, St. Petersburg, Adelaide, Riga, Avignon and Berlin. Numerous recordings for German, French, Russian, Latvian, Chinese, Czech and Swiss Radio and TV stations. Besides "standard" opera roles like Dardanus, Giulio Cesare, Zsupan and Pappacoda Javier Hagen premiered major roles in contemporary operas such as 'air à l'en verre' by Daniel Mouthon, 'eismeer' by Christoph Schiller, 'poem ohne held' by Regina Irman, 'esther de racine' by Boris Yoffe, 'Suite on The Madman's Diary' by Guo Wenjing, 'Marienglas' by Beat Gysin, 'Keyner nit' by Mathias Steinauer, 'Ushba et Tetnuld' by Nicolas Vérin and 'Les Musiciens de Brème' by Wen Deqing. Prize winner of international new music and composition competitions in 2001, 2004, 2008 in Basel, Lausanne and Düsseldorf. 2003 publication of his ver-rückten Volkslieder "s´sch mr alles 1 Ding" by "musiques suisses" on CD. Hagen's compositional oeuvre includes the instrumental, scenical and vocal genres as well as electroacoustic and installative works. His vocal works receive particular appreciation and are performed at major festivals all around Europe (Europa Cantat Mainz, Klagenfurt and Basel 2004/06/08, Centre Culturel Suisse Paris) as well as in Central America (America Cantat), Canada, China, Lithuania, Latvia, Russia, Korea, Israel, Hungary, Poland, Czech Republic, the UK and the U.S. Together with Ulrike Mayer-Spohn, Hagen forms the duo UMS ´N JIP, which is dedicated to new musical settings for recorder, voice and electronics, being one of the activest contemporary music ensembles worldwide. Jury member of national and international contemporary music and composition contests (a.o. World Music Days Young Composers Award 2014, ICFC Bohol Philippines 2015). Javier Hagen lives in Brig (Valais/Switzerland) and is the director of Swiss contemporary music festival forum : : wallis. He presides ISCM Switzerland, IGNM-VS and is board member of swissfestivals association, Swiss Music Edition and the European Conference of Promoters of New Music ECPNM, he also volunteers in different working groups for ISCM. Lectures and masterclasses at the universities of Moscow Tokyo, Seoul, Shanghai, Hongkong, Istanbul, Thessaloniki, Basel a.o. Calls for expertises for the Hochschule der Künste HdK Berne, for Valais Government and for UNESCO (Intangible Cultural Heritage). In 2007 Hagen was nominated "Valaisan of the Year". In 2013 he is awarded the Prix Culturel du Canton du Valais.